Jazz in Marciac, une locomotive pour l’attractivité touristique en milieu rural

24 Juil 2023

JIM©D_VIET_CRTLOccitanie

Du jeudi 20 juillet au dimanche 6 août, Marciac, paisible bourgade gersoise de 1200 habitants, va à nouveau vibrer au rythme de son célèbre festival de jazz. Créé il y a déjà 45 ans par Jean-Louis Guilhaumon, l’actuel maire du village, le festival Jazz in Marciac – JIM, pour les intimes - est un formidable levier d’attractivité touristique pour tout un territoire marqué par son fort ancrage rural.  JIM séduit autour de 200 000 mélomanes et s’inscrit parmi les plus grands rendez-vous musicaux de l’été en France et parmi les plus grands festivals de jazz internationaux. C’est dans ce contexte que le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d’Occitanie (CRTL) invite 4 journalistes de la presse européenne afin de leur faire vivre le festival « de l’intérieur » et découvrir le Gers.

Génèse d’une success-story   

En 1970, Jean-Louis Guilhaumon, alors jeune professeur en lettres modernes, pose ses valises à Marciac. Dans ses bagages, il apporte avec lui ses livres d’enseignant, mais aussi un certain goût pour la musique. Il crée alors un foyer de jeunes et d’éducation populaire dont l’objectif est « d’organiser des événements culturels au sein d’un territoire considéré comme un désert culturel. Personne n’avait alors en tête de créer une manifestation qui, quarante-cinq ans plus tard, serait d’envergure internationale » précise t’il.    

Pour son 1er concert en 1978, Marciac accueille deux musiciens réputés – le trompettiste américain Bill Coleman et le saxophoniste Guy Lafitte – qui habitent tous deux la région. Ils se produiront sur la seule scène existante du village à l’époque : les arènes ! La soirée est couronnée de succès et, dès l’année suivante, d’autres concerts sont organisés à proximité, dans un site protégé des intempéries, une usine (inactive durant l’été) du quartier « Saint-Germain de Marciac en l’occurrence. « Ça ne s’invente pas ! » commente le président du festival (en référence au célèbre quartier parisien, berceau du jazz dans les années 1950).    

Le nombre de festivaliers allant crescendo, il est alors envisagé de monter un immense chapiteau pouvant accueillir simultanément jusqu’à 6000 spectateurs et, dix ans après son lancement, l’association Jazz in Marciac est créée. Ses membres organisent certes le festival, désormais sur dix jours, mais l’objectif de Jean-Louis Guilhaumon et de ses équipes est aussi et surtout de « mettre en place un véritable projet culturel à l’échelle du territoire et rayonnant sur les 4 saisons ». Des concerts sont ainsi organisés en automne, en hiver et au printemps et, là aussi, le public est au rendez-vous. La construction d’une salle de spectacle pérenne s’avère alors indispensable : ce sera l’Astrada, une salle de 500 places inaugurée en 2011.

Un levier de développement économique au service des habitants du territoire

Outre le fait que le festival a permis au village d’exister sur la carte du monde, Jazz in Marciac est devenu un outil d’aménagement du territoire. Sa dynamique économique a enrayé le déclin démographique du village et a permis son développement puisqu’il est aujourd’hui doté de services à la hauteur des attentes de ses habitants comme des festivaliers ».       

« J’ai la conviction qu’en soutenant ce genre d’initiative on redonne confiance aux acteurs des territoires ruraux et que sous couvert de réunir en un lieu de prime abord atypique, car éloigné des grands flux touristiques classiques, des mélomanes du monde entier, on enclenche une dynamique économique positive qui irradie tout au long de l’année ! » s’enthousiasme Vincent Garel, président du CRTL qui rappelle "qu’en Occitanie c’est à la campagne (et non sur le littoral) que se décomptent le plus de nuitées touristiques à l’année (29% pour contre 28% en 2022) ; une façon de rappeler que les territoires ruraux ont un fabuleux potentiel de développement touristique avec une répartition spatiale et temporelle des touristes bien plus équilibrée et harmonieuse que sur d’autres destinations" .

Le programme 2023

Qu’ils se déroulent sous le chapiteau géant ou à l’Astrada, les concerts payants de JIM verront se succéder, parmi les têtes d’affiche, les plus grands noms du jazz international avec, entre autres, les prestations attendues de Ben Harper, Norah Jones, Grégory Porter, Selah Su ou Wynton Marsalis (parrain de longue date de JIM) voire Thomas Dutronc ou MC Solar, pour la scène française.

Le festival Bis, entièrement gratuit, anime quant à lui la place de la bastide, tous les jours entre 11h30 et 19h00. Il distille une programmation éclectique où se télescopent avec allégresse un jazz résolument moderne, ses musiques cousines et ses racines les plus vivantes (Jazz, New Orléans, Blues...), dans une ambiance des plus conviviales et un art de vivre résolument gascon. Sélectionnés par JIM, les artistes invités[1] au festival Bis y font parfois leur première scène et il n'est pas rare d'y découvrir des talents prometteurs. Voir le programme complet

4 journalistes de la presse tourisme européenne invités par le CRTL (et son partenaire Gers Tourisme) à découvrir JIM … et ses coulisses

Fidèle à sa stratégie de communication à l’encontre des prescripteurs de voyages, le service presse du CRTL invite régulièrement des journalistes de la presse tourisme française et étrangère à sillonner un territoire de la région et profite donc de la renommée du festival JIM pour faire découvrir à 4 journalistes issus de deux de ses marchés européens prioritaires (2 allemands et 2 espagnols[2]) les mille et un joyaux gersois et son festival le plus emblématique.

Au programme de l’accueil, qui se déroulera du 22 au 25 juillet 2023 :

-        Visite d’Auch

-        Dégustation d’Armagnac Delors (à Lannepax)

-        Déjeuner-rencontre avec Jean-Louis Guilhaumon, président-fondateur du festival JIM

-        Concerts JIM avec accès aux coulisses du festival (espace lounge VIP)

-        Visite de Tour de Termes et de la palmeraie du Sarthou

-        Visite de Lupiac et évocation de d’Artagnan)

-        Découverte du vignoble de Saint-Mont au château de Sabazan

« Je me réjouis de la venue de ces médias qui bénéficieront d’un accueil privilégié et qui, en bons ambassadeurs, auront à cœur de restituer à leurs lecteurs, à travers leurs articles à venir, toute l’authenticité, la diversité et la convivialité d’un terroir haut en couleurs comme il en existe tant en Occitanie », conclut Vincent Garel.

  Voir le communiqué en pdf        

[1] Programmation du festival bis 2023 : Jérôme Etcheberry Quintet / The Jazz Rebels Sextet / Gabrielle Randrian Koehlhoeffer Gasy Jazz Project feat. Lalatiana / Naïma Quartet / Dexter Goldberg Trio / Back In Town / Asso Sax Big Band / Mississippian Big Bang / Adrien Chicot / The Blakettes / Paris jazz Sessions Quintet / Pacific Jazz Ambassadors / Hancock en Stock / Time Is Color / Romain Vuillemin Quartet / Benjamin Dousteyssier Quartet / Noé Codjia & Neil Saidi Quintet / Gabe Zinq / Simon Chivallon Trio / Steeve Laffont Trio feat. Eliene Castillo / Influences Jazz Quintet / Back to Bix / Good Evening Mr Jack / La 45 Quintet / Old School Funky Family...

[2] Journalistes espagnols : Raul de la Cerda, pour le magazine Expocultur ; Carmen Pineda pour le site Vinos y Caminos (œnotourisme) et le magazine Etheria – Journalistes allemands :  Matthias Roth pour le magazine Rhein Neckar Zeitung   et Michael Soltys pour Weser Kurier et Neue Westfällische Zeitung/ Neue Osnabrücker Zeitung